
Introduction
Une nouvelle recherche de l’Université de Copenhague révèle que se réveiller fréquemment la nuit à cause de la noradrénaline pourrait être bénéfique pour la mémoire et constitue une partie normale d’une bonne nuit de sommeil.
Détails de l’étude
- Fréquence des réveils : La noradrénaline, un transmetteur de stress, provoque plus de 100 réveils nocturnes, considérés comme normaux car très brefs et souvent non perceptibles par l’individu.
- Impact sur la mémoire : Ces réveils fréquents, par des vagues de noradrénaline, semblent « réinitialiser » le cerveau, le préparant ainsi à mieux stocker les souvenirs lorsqu’on se rendort.
Implications pratiques
- Qualité du sommeil : Plutôt que de perturber, ces réveils courts peuvent indiquer un sommeil profond et réparateur, essentiel pour consolider la mémoire et le bien-être cognitif.
- Recherche sur les antidépresseurs : Les résultats suggèrent que les médicaments affectant les niveaux de noradrénaline peuvent impacter négativement le sommeil et la mémoire, proposant un nouvel angle pour le développement de traitements psychiatriques.
Conclusions
Cette étude souligne l’importance des dynamiques de sommeil et leurs liens avec la fonction cognitive, en particulier la façon dont notre cerveau utilise la noradrénaline pour améliorer la mémoire.
Référence de l’étude Kjærby, C., Andersen, M., Hauglund, N., Untiet, V., Dall, C., Sigurdsson, B., … Nedergaard, M. (2022). Memory-enhancing properties of sleep depend on the oscillatory amplitude of norepinephrine. Nature Neuroscience, DOI: 10.1038/s41593-022-01102-9.
Source originale